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Si N’Djaména m’était contée
Ce circuit de 6h à l’intérieur de la ville de N’Djaména, propose de revisiter l’histoire de la ville et de ce qui lui reste de son patrimoine. C’est une mise en scène inspirée du livre de Alain Vivien « N’Djaména naguère Fort-Lamy« . Cette ville fondée en 1900 à la suite de l’affrontement, dans l’actuelle ville de Kousseri (actuel Cameroun), entre le conquérant Soudanais Rabah et deux colonnes françaises dirigées, l’un par Emile Gentil et l’autre par le Commandant Lamy. A son érection, la nouvelle ville prit le nom de Lamy, tué à la bataille de Kousseri. Cette visite se fera dans ce qu’on peut appeler « l’intra-muros » composé du quartier administratif, organisé autour du rond-point de l’étoile (actuelle place des armées), de la rue commerciales et des banques avec leur architecture coloniale, en arcades, et des quartiers résidentiels habités, à l’époque, essentiellement par une population européenne. Le circuit se poursuivra dans les premiers quartiers dits indigènes comme Bololo, Mardjandafak, Kabalaye, etc.
Le fleuve Chari participa pour beaucoup à l’édification de Fort-Lamy. C’était la seule voie de navigation qui reliait For-Lamy à Fort-Archambault par laquelle étaient acheminées aussi bien les matériaux modernes de construction que les biens de consommation, en provenance de la lointaine ville de Brazzaville.
Le quartier administratif actuel est le lieu d’implantation de l’administration coloniale. Les bâtis construits à l’époque continuent pour certains à être utilisés aujourd’hui.
Le bâtiment ayant accueilli la mairie de Fort-Lamy a servi, après l’indépendance, de musée, jusqu’aux années 2010, avant d’être incorporée dans l’enceinte de la Présidence.
Les tirailleurs africains, dès le début de l’occupation coloniale, sont casernés sur l’actuel site de la place de la Nation. Il fut construit là un camp militaire, le camp de Koufra, débaptisé, dans le milieu de 1970, en Camp du 27.
Deux personnalités ont marquées l’histoire de la ville de Fort-Lamy et dont la mémoire continue à être perpétuée à travers l’érection de deux monuments. Il s’agit de Kasser, premier sultan, nommé par l’administration coloniale, chargé d’encadrer deux quartiers, Mardjandafak. Le Second est le Guyanais Felix Eboué, gouverneur du territoire du Tchad, installé à Fort-Lamy. Felix Eboué se distingua, par son ralliement à l’appel du 18 juin 1940 du Général de Gaule. Grace à son ralliement le 26 aout 1940, les troupes françaises, dirigées par le général Leclerc, partirent de Fort-Lamy, libérèrent Paris, 5 ans plus tard, le 26 aout 1945.
4 Hours
Tourisme urbain
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