Bimbia, le mémoire de la traite négrière

Cette visite vous  mènera au village Bimbia, site historique  de la traite négrière, inscrit sur la liste indicative de l’UNESCO,  situé le long des rives de l’océan Atlantique, près de la ville de Limbé. Bimbia porte encore les traces de cet odieux commerce :  des bâtiments dans lesquels étaient gardés les esclaves, des cadenas, des chaînes et bien d’autres ustensiles utilisés par les maîtres esclaves.

En 5 jours de séjour, vous explorerez  les quartiers des esclaves avec sa première et  deuxième « portes de non-retour ». Vous y decouvrirez le moulin à huile sur lequel des esclaves extrayaient  de l’huile de palme destinée à être expédié en Europe, la salle  où étaient marqués les esclaves.  Bimbia accueille aussi un immense patrimoine bâti  comme la première église baptiste du Cameroun, fondée en 1843 par Joseph Merrick, le monument Alfred Saker que vous visiterez,

 Ce séjour vous permettra de découvrir également l’île Nichols qui a vu partir, du 17 au 19e siécle,  pendant la traite des esclaves environ 166 navires négriers avec des milliers d’homme dans leurs cales vers les Amériques. Si vous visitez Bimbia pendant la saison sèche, vous pourrez vous rapprocher de la mer et prendre des photos près des canons allemands situés le long du littoral et pointant vers l’île Nichols où étaient gardés les esclaves têtus.

Festival Dary, séjour famille à N’Djaména

Dary signifie mon pays en arabe, est le nom du festival annuel qui se tient à N’Djaména en fin décembre au début janvier. Ce festival est déja à sa 5e édition, en 2023. Le festival Dary est un événement culturel unique où toute la diversité culturelle du Tchad se trouve exposée. Les 23 provinces qui constituent le Tchad sont présentes à ce festival qui dévoile à la fois l’architecture de chaque région, comme la case obus des Mousgoum, les maisons en argile typique du sahel, les danses, chorégraphies, costumes traditionnels et les gastronomiques locales.
Le présent forfait est dédié aux familles, celles de la diaspora tchadienne ou des visiteurs étrangers qui souhaiteraient explorer les diversités ethniques et culturelles de ce pays qui est le Tchad. Le séjour de 7 jours proposés leur permet de découvrir, chaque jour, une partie de cette diversité, mais aussi de visiter la ville de N’Djaména et son potentiel touristique. Le Musée National , une unique occasion de visiter le pavillon paléantolgique qui accueille Toumaï, l’ancêtre de l’humanité, vieux de 7 millions d’années, le musée de Gaoui, avec ses artéfacts de l’époque Sao, peuple mythique ayant occupé le bassin tchadien. Des nombreux ateliers d’apprentissage (tissage, céramique et danse traditionnelle) seront proposés aux enfants qui accompagnent leurs parents durant ce séjour, notamment à la maison de l’argile de Gaoui et au CETIMAF. Votre visite sera une contribution à la préservation de ces deux patrimoines. Le Centre artisanal de N’Djaména est une étape de cette balade pour du shopping d’objets d’art. Le festival, étant organisé fin décembre; coincide avec les vacances de Noel, mais c’est la période où la température est rélativement fraiche et agréable pour une belle promenade à travers la ville de N’Djaména afin de déguster une cuisine tchadienne à base de grillades de viandes de boeufs, de dromadaires, de moutons ou une diversité culinaire faite de légumes ( Daraba léyine, mouloukié, etc). Une visite l’espace culturel Koravy afin de rencontrer des talentieux artistes terminera en beauté votre séjour à N’Djaména.

Séjour à Sarh, sur les traces d’un patrimoine colonial

Sarh, anciennement Fort-Archambault, se tient fièrement comme la première ville du Tchad. Fondée en 1899 par les colonisateurs français, cette ville regorge d’histoires fascinantes et de diversité culturelle. Avec ses bâtiments historiques et ses rues bordées d’arbres séculaires, Sarh offre un aperçu captivant de son passé colonial tout en embrassant un avenir prometteur. En effet,  Les rues de Sarh dévoilent son riche héritage colonial. Les anciennes bâtisses et les avenues larges témoignent de son passé en tant que capitale d’un territoire français. Ces monuments racontent l’histoire de la ville, soulignant son importance durant l’époque coloniale.

 Fort-Archambault, le nom historique de Sarh, a joué un rôle clé dans l’histoire du Tchad. La ville a été un centre majeur de recrutement pour les travaux du chemin de fer Congo-Océan et a fourni des tirailleurs pour la Seconde Guerre mondiale. Les vestiges de cette époque, toujours présents, rappellent le rôle significatif de Sarh dans l’histoire.

La ville a marqué l’histoire du cinéma avec le tournage du film « Les Racines du Ciel ». Des célébrités telles que Juliette Gréco et Errol Flynn ont brillé dans ce film, ajoutant un chapitre fascinant à l’histoire culturelle de Sarh. Des auteurs renommés comme André Gide et Jacques Boisson ont capturé l’esprit de Sarh. Dans « Voyage au Congo. Retour du Tchad », Gide décrit Sarh comme un lieu d’exotisme et de paix. Jacques Boisson, dans son ouvrage, met en avant la diversité ethnique de Sarh, enrichie par des groupes comme les Sara, Sara-Kaba, Tounia, et Niellim.

 Située entre les fleuves Chari et Barh-koh, Sarh bénéficie d’une géographie exceptionnelle qui a influencé son développement et son climat. La ville profite d’un climat soudanien, avec des saisons sèches et humides, propices à une végétation luxuriante. Les rues de Sarh s’embellissent de flamboyants, kapokiers et manguiers, offrant un refuge idéal pendant les canicules.  Avec plus de 130 000 habitants, Sarh est un melting-pot ethnique et culturel. Les quartiers de la ville, tels que Bornou et Paris Sara, reflètent cette diversité. Les traditions locales, comme le grand tam-tam Tounia et les apparitions nocturnes des esprits, animent la vie de Sarh.

 Jusqu’aux années 80, Sarh a été un hub commercial crucial, connecté au port de Pointe-Noire par la route transéquatoriale. La ville a évolué vers l’industrialisation, accueillant des usines de coton, de textile et un complexe sucrier.  Sarh représente un mélange unique d’histoire et de culture. Son patrimoine colonial, son rôle dans l’histoire et la culture, sa diversité ethnique, et son développement industriel font de Sarh une destination fascinante et riche en découvertes. Visiter Sarh, c’est explorer un chapitre vivant de l’histoire du Tchad.

Séjour balnéaire Cameroun

Il s’agira pour vous, une aventure qui commence dans la métropole cosmopolite de Douala, la capitale économique du Cameroun. Ici, vous pourrez découvrir un mélange vibrant de cultures urbaines et des monuments historiques.  Ne manquez pas de goûter à la cuisine locale dans l’un des nombreux restaurants de la ville.

Ensuite, vous prendrez la route vers Edea, une ville plus petite mais charmante, située le long du fleuve Sanaga. Edea offre une atmosphère plus détendue comparée à l’agitation de Douala.

Enfin, vous vous dirigerez vers le joyau de la côte camerounaise, Kribi, connue pour ses plages idylliques bordées de palmiers. Kribi est l’endroit parfait pour se détendre et profiter de la mer. Vous aurez l’occasion de nager dans les eaux claires de l’océan Atlantique, de vous détendre sur les plages de sable fin.

Ce circuit offre un équilibre parfait entre découverte culturelle, aventure urbaine et détente en bord de mer, vous permettant de vivre une expérience complète et enrichissante au Cameroun.

Le mont de Lam, pays des Boum

Quand on parle des Boum, deux images s’imposent naturellement. D’un côté, les monts de Lam se dressent, uniques et majestueux, dans le sud du Tchad. De l’autre, la danse boum, dévoilée au monde lors du premier Festival mondial des arts nègres de Dakar en 1966, captive l’attention. À l’époque coloniale, les autorités ont construit un campement touristique au sommet de cette montagne, transformant ainsi le lieu en une destination de villégiature prisée. Concernant les mystérieuses grottes des monts, elles ne se dévoilent qu’à ceux qui réalisent des sacrifices. Par ailleurs, la danse boum, autrefois presque oubliée, revit aujourd’hui grâce aux efforts de l’association Monts de Lam. Cette organisation a relancé l’intérêt pour cette danse en organisant un festival annuel depuis quelques années. Pour couronner le tout, visiter cette région offre l’occasion unique de randonner dans un paysage naturel époustouflant et de découvrir une autre partie du Tchad.

Les 3 patrimoines : Zakouma, Ouara et lac Fitri

Ce voyage de 1600 km vous fera découvrir le Centre-Est du Tchad, un périple à travers le massif du Guéra. Vous explorerez ses deux sommets imposants : le mont Guera, culminant à 1613 m, et l‘Abtouyour, montagne mythique des Hadjeraï, habitée par une colonie de pélicans. Admirez la « Reine du Guera », une formation rocheuse évoquant la silhouette d’une femme allongée, visible depuis Mongo. Au cours de cette aventure, vous rencontrerez une population diversifiée, unie par la pratique traditionnelle du rite de la Margaï.

Le parcours est enrichi par les travaux de chercheurs tels que A. Rouvreur, qui décrit le peuple Hadjeraï, et P. Fuchs, auteur d’une collection des « contes oubliés des Hadjéray du Tchad ». L’expérience comprend un safari exceptionnel dans le Parc National de Zakouma, offrant une immersion totale dans la nature (randonnée pédestre, dîner en brousse sous les étoiles).

La grande agglomération de l’Est, Abéché,  point d’intersection commercial et artisanal, marque l’apogée de ce voyage. Il s’achèvera par une excursion à Ouara, où vous découvrirez les ruines de l’ancien palais des sultans du Dar Ouaddaï, abandonnées en 1850 et aujourd’hui inscrites sur la liste indicative de l’UNESCO. Le retour se fera via le Lac Fitri, classé zone humide et réserve de biosphère, un lieu parfait pour observer les oiseaux migrateurs.

Ce voyage est plus qu’une aventure, c’est une contribution à la préservation de trois patrimoines : le Parc National de Zakouma, les ruines de Ouara et la réserve de biosphère du Lac Fitri.

 

 
 
 
 

La terre des lacs et ses hommes

Ce circuit s’effectue le long du fleuve Mayo-Kebbi, dont les eaux, en se déversant dans des plaines, sont à l’origine des nombreux lacs qui caractérisent la région Sud-Ouest du Tchad. Une partie des eaux de ce fleuve se jettent plus loin dans la Benoué au Cameroun. Une région qui alterne une diversité de paysages, plaines inondables, boisées et collines traversées par des canyons. Des initiatives locales les de préservations de ces divers environnements ont permis la création d’un Parc National, le Zha-Soo. En effet, les hommes qui habitent cette région ont puisé leur engagement dans la préservation de leur milieu, d’une culture encore vivante, à travers des nombreux rituels et célébrations traditionnelles. Le voyage se veut une immersion dans les cultures de nombreux peuples qui habitent cette région et que traverse le circuit. Les Mousseys les Toupouri, les Peuls et les Moundang.

Bédaya, capitale religieuse des Sar, pour un séjour

Avec environ 9000 habitants, la ville de Bédaya est en fait une petite commune du Mandoul, Province d’origine des Aunties, ces femmes artistes qui ont conquis le monde.  L’histoire de cette commune est intimement liée à l’installation du premier Mbang qui s’imposa aux grands prêtres qui occupaient déjà le lieux, grâce aux pouvoirs mystiques qu’il détenait et à l’organisation des différents rituels de Ndo, l’initiation Sara. Robert Jaulin, dans « la mort sara », Joseph Fortier, dans « Le couteau de jet.  Histoire des Sar et de et leurs rois au  Tchad », Jean pierre Magnant, « terre Sara, terre tchadienne » et plus récemment Rosalie Edjou Djomniyo Kantiebo dans « construire un homme. Le Yondo des sara du Sud du Tchad » ont écrit sur les Sar, leur initiation, le Yondo, sur le pouvoir et l’autorité du Mbang de Bédaya. Une ville fondée vers le milieu du 19e siècle, centre spirituel qui organise, en début de chaque saison, le Nan bena, la fête de semailles dirigée par le Mbang.

Situé à une cinquantaine de km au Sud, Bédaya traversé par la route nationale qui traverse le Sud est facilement accessible. Le climat de type soudanien, avec un peu de 6 mois de saison de pluies favorisant une végétation importante qui se développe sur un sol latéritique. L’économie est essentiellement  agricole mais un nombre important d’éleveurs nomades cohabitent avec les populations Sara.