Séjour à Sarh, sur les traces d’un patrimoine colonial

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Première ville du Tchad, fondée par la colonisation, française en 1899, Fort-Archambault, aujourd’hui Sarh, aménagée pour être la capitale d’un territoire, se caractérise par un patrimoine colonial visible à travers des vieilles bâtisses et de ses larges rues bordées d’arbres centenaires. Ce patrimoine urbain permet de raconter l’histoire de cette ville. Fort-Archambault fut, en effet,  à la fois un centre de recrutement d’une main d’œuvre servile destinée au chantier de construction du chemin de fer Congo-océan et aussi des tirailleurs de la seconde guerre mondiale. Les vestiges de cette époque sont visibles, tout comme ceux de la place qu’occupait la ville jusqu’au années 1970, comme le lieu de rendez-vous de nombreux chasseurs, un tourisme cynégétique qui commença dès la première Guerre Mondiale. L’hôtel de chasse, bien que tombé en ruine, se dresse au bord du fleuve Chari, comme le principal témoin d’une belle époque. Fort-Archambault avait servi de lieu de tournage du légendaire film « les racines du ciel » dans lequel des « légendes du cinéma », Juliette Gréco et Errol  Flynn avaient joué.

André Gide, dans son livre « voyage au Congo. Retour du Tchad » décrivit les premières heures d’une « ville indigène », où l’on découvre « une quintessence d’exotisme et « une indéfinissable atmosphère de paix, d’oubli, de bonheur ». Jacques Boisson, ancien libraire qui y avait vécu, dans son livre « histoire du Tchad et de Fort-Archambault » décrit le « mosaïque » d’ethnies, Sara, Kaba, Tounia, Niellim dont les villages ont donné naissance à la ville.

Sarh est bâtie entre deux fleuves, le Chari et le Barh-koh, le contraignant plus à s’allonger qu’à s’élargir. La ville bénéficie d’un climat de type soudanien avec deux saisons, une sèche et une plus humide, plus longue favorisant le développement d’une importante végétation. La ville est ombragée avec ses flamboyants, ses kapokiers et ses manguiers, idéale pour un séjour pendant les périodes de canicule (mars-mai) que le Tchad connaît.

Sarh est habitée par un peu plus de 130000 habitants cosmopolites. Le nom des différents quartiers, (Bornou, Boua, haoussa, Niellim, Paris Congo, Paris Sara, Sara-Kaba, Yalnas), témoignent de cette diversité ethnique et culturelle vivante à travers la ville (le grand tam-tam Tounia, les apparitions nocturnes des esprits ou encore les cortèges des initiés yondo).

Ville-carrefour et commerciale jusqu’aux années 80, grâce à la route transéquatoriale qui reliait le Tchad au port de Pointe-Noire au Congo, la ville s’est industrialisée progressivement avec l’installation des usines d’égrenage de coton, de textile et le complexe sucrier de banda.

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Description

Sarh, autrefois Fort-Archambault et  haut-lieu de la chasse, offre un cadre idéal pour des belles balades à pied permettant de visiter en profondeur la ville : le quartier résidentiel avec ses larges rues ombragées  et les quartiers populaires avec leurs ambiances festives. Ou encore, une balade, dans l’après-midi,  le long du fleuve Chari pour bénéficier de sa fraicheur.  A Un séjour à Sarh vous place au Centre du continent africain. Sarh est la destination finale d’un voyage de 6 jours qui vous permettra de decouvrir d’autres villes du Sud du Tchad, notamment Moundou et Laï, l’une des premières bourgades créée par la colonisation française.

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